Nous étions tous des noms d’arbres

Nous étions tous des noms d’arbres

1982

Nous étions tous des noms d’arbres

Fiction

Réalisation : Armand Gatti
; Scénario : Armand Gatti ; Traduction : Joseph B.Long  ; Assistants à la réalisation : Luc Dardenne, Hélène Châtelain, Joseph B.Long ;  Interprètes : (Communauté du Workshop et habitants de Derry) Brendan « Archie » Jeeney, Joseph B. Long, John Deehan, Don Doherty, Paddy Doherty, Nigel Haggan, John Keegan, Desmond McAleer, Neil McCaul, Noel McCloskey, Mary McMenamin, Raymond McMonagle, Mickey Mooney, Mary Murphy, Noël O’Brien, Mary Ryan, John Shields, Noel Tierney, Joe Coyle, et al. ; Décors : Pierre-Henri Magnin, Raphaël Gattegno, Clarisse Gatti ; Catherine Renson, Rouben Ter Minassian ; Montage : Olivier Van Malderghem, Véronique Lange, Danièle Delvaux. ; Musique : Philippe Hemon-Tarnié, The Demons ; Images : Armand Marco, Ned Burgess, Jean-Pierre Dardenne, Stéphane Gatti ; Lumières : Gérard Raynal, Daniel Amphoux, Pierre Vallaire ;  Son : Bernard Ortion, Jean-Pierre Duret, Jacques Ruisseau, Antoine Bonfanti ; Script : Jeanine Vieillevoye ; Régie : Georges Riga, Véronique de Bellefroid, Brigitte Lardinois, Michel Motu, Michel Séonnet ; Producteurs délégués : Jacques Gouverneur, Jean-Jacques Hocquard, François Leclerc, Gérard Martin.
Date : 1982
Production : France, Paris : Tricontinental Productions, Les Voyelles ; Belgique : Dérives, R.T.B.F. ; Irlande, Derry : A.G.I.T.T.
© : France, Montreuil : La Parole errante.
Description matérielle : vidéo : coul. ; 109 min.
Notes : V.O  : Anglais, S/T : Français. Titre original : And our names were names of trees. Support vidéo réalisé à partir d’une copie d’exploitation : qualité de visionnage moyenne.
Récompenses : Le film a été présenté en 1982 au Festival de Cannes (prix Jean Delmas de la revue Jeune cinéma), d’Edimbourg, de Londres (prix du meilleur film de l’année), de Dublin.
Derry, Irlande du Nord, 1981. Le conflit entre unionistes et républicains est le quotidien des jeunes du Workshop, une école alternative pour l’apprentissage de métiers manuels, qui a pour spécificité d’accueillir protestants et catholiques. Les leçons et les débats sont parfois chaotiques mais toujours constructifs, jusqu’au jour où un soldat anglais est tué. Dès lors les récits s’entrecroisent, mêlant fiction et images réelles du conflit.
Trois ans avant la réalisation du film, Armand Gatti rencontre à Derry son double irlandais, Paddy Doherty, fondateur du Workshop. Avec Gatti, les enseignants et les apprentis vont développer un projet de film où chacun va apporter sa propre expérience et jouer son propre rôle : pour Gatti, son passé dans le SAS de l’armée britannique et le récit d’un ami à propos de la mort d’un des leurs ; pour Doherty, le cas imaginaire de la mort d’un soldat anglais partagé entre différentes causes, un cas qu’il donne à résoudre à ses élèves ; pour les apprentis, le récit de deux de leurs amis, l’un protestant, l’autre catholique, morts lors d’un transport d’explosifs. La tragédie devient alors une sorte de jeu dans lequel chacun va s’efforcer de rentrer dans la peau de l’autre : les catholiques joueraient les protestants, les sympathisants de l’IRA endosseraient l’uniforme de l’armée britannique, les protestants porteraient les cagoules des républicains clandestins. La police anglaise enquête…

Résumé CNC : Stéphane Gérard.