Didascalie se promenant seule dans un théâtre vide

Didascalie se promenant seule dans un théâtre vide

 

Incipit

 

Nous ne dirons pas, ici, l’Histoire.
Nous dirons : ici, l’Univers.

 

Mais comment sur une aire de jeu ?

 

Mais comment sur une aire de jeu transformer la symétrie de deux forêts, en traversée des langages harcelés par leur impossibilités à se définir, temps ou espace ?

 

Même avec humour – qui pour eux, est une aventure prométhéenne – les chiffres entrent-ils en qui les inspire les chiffres, et leur donne un statut (et parfois une vie) dans les équivalences des mots?

 

Les écritures se dissocient de leur groupe.

 

La didascalie doit-elle faire répondre la scripte du Groupe des Maîtres du langage aux frontières incertaines?
Ou ses croisements et ses écritures ?

 

Sur une aire de jeu, jusqu’ici le motif en profondeur de chaque répétition a été:
-il ne faut jamais perdre de vue que c’est en se vêtant de plumes des oiseaux que nos frères indiens communiquaient avec les esprits ?

 

Parenthèse.

 

Mais si nous voulons aborder la poèsie nous suivrons les idéogrammes d’un moine taoïste pour qu il nous raconte son entrevue avec le Poisson noir, auquel il dit :

 

Groupe des maîtres du langage aux frontières incertaines.